Article révisé par le Comité Psychologue.net
Méditer n'est pas qu'une affaire de grandes personnes...découvrez les bienfaits sur les enfants !
4 juin 2015.
La méditation est une technique simple que l'on peut apprendre à tout âge. Même les enfants ont le droit de méditer... D'autant plus quand on sait que les sources de contrariétés des enfants sont aussi importantes que celles des adultes.
Les scientifiques ont reconnu la méditation comme source de bienfaits.
10 minutes de méditation par jour nous apporte des bienfaits physiques et psychologiques que médecins, chercheurs et psychologues ont mis en avant.
La méditation se résume à faire attention à son souffle, aux sons, aux odeurs et à ses sensations corporelles. L'esprit va ainsi se libérer de pensées incessantes et des émotions négatives. C'est une meilleure qualité de vie que l'on vous propose tout simplement par le biais de la méditation.
Méditer, mais pourquoi ?
Les enfants ne sont pas épargnés par le stress de tous les jours, au contraire de ce que l'on pourrait penser. Ils vivent de nombreux changements et des émotions tout au long de leur année scolaire. Et s'ils ne se plaignent pas, leur comportement semble parfois dire le contraire.
Leur capacité d'adaptation est aussi souvent mise à mal à l'école et au quotidien. Face aux différents changements qui peuvent s'opérer dans sa vie, la méditation est une réponse pour plus de sérénité.
La méditation est destinée à tous les enfants, tant pour l'enfant souffrant du trouble de déficit de l'attention (TDA-H), que pour l’enfant dépressif, ou ayant été victime de harcèlement, que pour le surdoué. D’une manière générale tout enfant avec ou sans problème particulier.
La méditation apporte indéniablement une amélioration du comportement de votre enfant, en plus d'autres nombreux avantages.
Les bienfaits de la méditation guidée pour les enfants, comme pour les adultes, sont nombreux :
Proposez à votre enfant la méditation, car de multiples bénéfices sont à la clée.
La méditation pour les enfants avec ou sans trouble du comportement (TDAH - Autisme - Troubles du neurodeveloppement)
Il est reconnu depuis longtemps que la méditation aide les enfants à s’apaiser.
De nouvelles recherches permettent de quantifier plus précisément ses avantages pour les enfants de 6 à 12 ans, qu’ils présentent ou non un trouble du développement ou de l’attention.
Un impact plus fort chez les enfants
Les principes fondamentaux de la neuroscience suggèrent que la méditation pourrait avoir un plus grand impact sur la cognition lorsque le cerveau est dans ses premiers stades de développement.
Cela s’explique par le fait que le cerveau développe dans l’enfance des connexions dans les circuits préfrontaux à son rythme le plus rapide. C’est pour cela que la méditation permet d’impacter fortement les enfants. Chez l’adulte, la méditation apporte plus en terme de réduction du stress ou de bien-être. Même si ses effets sont durables sur la capacité d’attention soutenue ou le contrôle cognitif, ils sont finalement moins robuste que pour les enfants.
Une étude clinique publiée en 2011 dans The Journal of Child and Family Studies démontre superbement ce concept. Sa réalisation a permis de comparer directement les observations d’adultes et d’enfants, depuis leur inscription dans le même programme de méditation pleine conscien2ce qui évaluait chacun des participants de manière identique. Les enfants entre 8 et 12 ans présentant des TDAH (Trouble du Développement et de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), ainsi que les parents, étaient inscrits à un programme de formation à la pleine conscience de huit semaines.
Les résultats ont montré que la méditation attentive améliore de manière significative l’attention et le contrôle de l’impulsivité dans les deux groupes, mais les améliorations sont considérablement plus solides chez les enfants.
En dehors du laboratoire, de nombreux parents rapportent les bienfaits observés de la méditation précoce. A Vienne, Heather Maurer, qui a été initiée à la méditation transcendantale, elle guide sa fille Daisy de 9 ans, grâce à diverses techniques de visualisation et des exercices ciblés de respiration, trois soirs par semaine. Sa fille est aujourd’hui bien plus capable pour réguler elle-même ses émotions, ce qui est un signe de l’amélioration du contrôle cognitif. Sa mère raconte :
« Quand Daisy est bouleversée,
elle va s’asseoir et se concentrer sur sa respiration jusqu’à ce qu’elle soit recentrée. »
Amanda Simmons, une mère qui dirige son propre cabinet de méditation à Los Angeles, a vu des améliorations similaires avec son fils de 11 ans, Jacob, qui est sur le spectre de l’autisme, présente un TDAH, il est aussi bipolaire. Me Simmons explique que beaucoup de ses symptômes ont diminué depuis que son fils a commencé la méditation quotidienne et chante des mantras, il y a six mois. Elle déclare que :
« La méditation semble agir comme un« hard reboot »pour son cerveau, presque instantanément, les sautes d’humeur se résorbe ou la colère diminue.
Cette mère croit que la méditation a permis à son fils de prendre des doses inférieures de Risperdal, un médicament antipsychotique utilisé pour traiter les troubles bipolaires. »